Rue de la Santé
Ce tableau, par son titre, nous amène à la prison de la santé.
Autoportrait qui se rapproche des autoportraits du 17ème et 18ème siècle, comme Velasquez dans les Menines.
Les couleurs rouge pourpre au plafond, vert Veronese dans les ombres à droite… composition très serrée sur le nombre d’or, qui met en évidence la lumière du cube central avec le visage.
Tout est composé cadre dans le cadre : le cube lumineux dans un cadre de bambous puis dans le cadre de la toile. Cette mise en abîme créé de l’enfermement, en relation au titre.
Cela peut aussi parler de la peinture, de l’acte de peindre lié et parfois contraint à toute la lignée des peintres de la Renaissance autour de la question de la perspective.